Pétole. Si nous voulons rejoindre l’île d’Elbe,
qui sera sans doute le dernier site touristique de notre périple, il nous faut
descendre un peu plus vite. Nous filons donc jusqu’à Castiglioncello et mouillons dans son anse. Je ne verrais rien de
ce charmant patelin, Xavier et les enfants y vont en zodiac le dimanche matin
pour acheter du pain et une fois le petit déjeuner englouti (le pain n’est
vraiment pas bon en Italie), nous quittons les lieux sur une mer formée avec un
peu trop de vent. Il monte à 20 – 25 nœuds et la mer ne cessant de forcir dans
l’après-midi, nous abandonnons notre projet de mouillage pour rejoindre le
premier port qui se présente, ce sera San Vincenzo. Une marina toute neuve au
tarif délirant…
La distraction préférée des marmots en cours de nav : se faire trainer derrière le bateau |
Bien que la météo ne soit guère encourageante pour
le lendemain, nous n’avons plus de jus
et il nous faut rejoindre un autre port plus près d’Elbe car dans la marina de
San Vincenzo , nous n’avons pas réussi à recharger les batteries, à chaque
connexion de Brindabella, la ligne de quai saute… Nous partons donc pour
Salivoli, la marina de Piombino d’où partent les ferries pour Elbe. La
traversée n’est pas sympathique du tout. Nous essuyons un grain avec orage et
visibilité nulle avec 25 nœuds de vent. Seul à la barre, sous la pluie, Xavier
se prend pour un vieux loup de mer auquel il ne manque plus que la barbe
blanche et la pipe. Nous prenons une belle saucée et le soleil revient dès que
nous arrivons à Salivoli, forcément. Nous y passons l’après-midi et décidons de
rejoindre l’île d’Elbe le lendemain.
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