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Villefranche sur mer |
Après avoir mouillé dans la baie de Villefranche
sur mer, où nous avons fait de la balançoire toute la nuit, nous avons mis le
cap sur Menton. Pour ce deuxième jour de voile, nous préférons opter pour une
navigation de quelques heures, un peu inquièts quant à l’attitude des enfants.
Nous savons qu’après Menton, il n’y a pas de mouillage possible et que le
premier port est San Remo, en Italie. Bon choix, les marmots se lassent après
quelques heures passées en mer, il faut dire que nous plafonnons péniblement à
5 nœuds, autant dire un vent nul. Je découvre la langueur, l’éloge de la
lenteur qui accompagne la plaisance en l’absence de vent, une impression
d’immobilisme en mouvement…. Etrange. Nous avançons, mais sans avancer
vraiment. Etonnant.
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3 moussaillons dans le port de Menton |
Pour passer le temps, virements de bord. Je
découvre le vocabulaire marin, très riche. Evidemment, je ne comprends pas
grand-chose, mais ça vient. Nous naviguons environ 4 heures par jour, après
quoi, les enfants manifestent leur lassitude. Xavier les trempe à l’arrière du
bateau en mouvement et c’est l’éclate. Yanis s’est exercé à la pêche avec du
saucisson sec (j’ai sauvé le jambon de parme in-extremis), sans grand succès.
C’est pas comme ça qu’on va chopper du loup !
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Tout le monde passe derrière la barre |
Après deux nuits de mouillage, nous avons amarré
Brindabella dans le vaste port de San Remo. Buonjurno ! Stupéfiant de voir
ici autant de vedettes qu’à Monaco. De nos souvenirs de cette côte que se soit
en France ou ici, il y a des années de cela, les grosses unités attiraient le
regard, objets de curiosité car peu fréquentes. Maintenant, elles sont légions.
Ici, on a le sentiment que la « Crise » est une farce. Une simple
redistribution des richesses pour un petit nombre qui grossit à l’instar de son
portefeuille et un plus grand nombre qui lui se paupérise. C’est effarant. Nous
ne cessons de croiser des unités de plus de 50 m.
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Dans les rues du vieux San Remo |
Première visite en Italie (cette année) et
premières gelati pour les marmots. Ah, l’Italie, pays des glaces. Yanis et
Vadim n’en reviennent pas, des marchands de glace à tous les coins de rue. Dans
les restaurants : toutes sortes de pastas et de pizzes. Et on va rester 3
semaines ? … Woua… Quel beau pays ! Tu m’étonnes !
C'est clair ils vont trouver leur bonheur !!!
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