dimanche 14 juillet 2013

Baie des Anges - Villefranche sur mer - Menton - San-Remo


Villefranche sur mer

Après avoir mouillé dans la baie de Villefranche sur mer, où nous avons fait de la balançoire toute la nuit, nous avons mis le cap sur Menton. Pour ce deuxième jour de voile, nous préférons opter pour une navigation de quelques heures, un peu inquièts quant à l’attitude des enfants. Nous savons qu’après Menton, il n’y a pas de mouillage possible et que le premier port est San Remo, en Italie. Bon choix, les marmots se lassent après quelques heures passées en mer, il faut dire que nous plafonnons péniblement à 5 nœuds, autant dire un vent nul. Je découvre la langueur, l’éloge de la lenteur qui accompagne la plaisance en l’absence de vent, une impression d’immobilisme en mouvement…. Etrange. Nous avançons, mais sans avancer vraiment. Etonnant.
3 moussaillons dans le port de Menton
 
Pour passer le temps, virements de bord. Je découvre le vocabulaire marin, très riche. Evidemment, je ne comprends pas grand-chose, mais ça vient. Nous naviguons environ 4 heures par jour, après quoi, les enfants manifestent leur lassitude. Xavier les trempe à l’arrière du bateau en mouvement et c’est l’éclate. Yanis s’est exercé à la pêche avec du saucisson sec (j’ai sauvé le jambon de parme in-extremis), sans grand succès. C’est pas comme ça qu’on va chopper du loup !
 
Tout le monde passe derrière la barre


Après deux nuits de mouillage, nous avons amarré Brindabella dans le vaste port de San Remo. Buonjurno ! Stupéfiant de voir ici autant de vedettes qu’à Monaco. De nos souvenirs de cette côte que se soit en France ou ici, il y a des années de cela, les grosses unités attiraient le regard, objets de curiosité car peu fréquentes. Maintenant, elles sont légions. Ici, on a le sentiment que la « Crise » est une farce. Une simple redistribution des richesses pour un petit nombre qui grossit à l’instar de son portefeuille et un plus grand nombre qui lui se paupérise. C’est effarant. Nous ne cessons de croiser des unités de plus de 50 m.
Dans les rues du vieux San Remo

 Première visite en Italie (cette année) et premières gelati pour les marmots. Ah, l’Italie, pays des glaces. Yanis et Vadim n’en reviennent pas, des marchands de glace à tous les coins de rue. Dans les restaurants : toutes sortes de pastas et de pizzes. Et on va rester 3 semaines ? … Woua… Quel beau pays ! Tu m’étonnes !

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