dimanche 14 juillet 2013

San Remo – Diano Marina

San Remo le soir de notre arrivée, promenade dans les rues animées de la ville commerçante et dans la vieille ville. Xavier s’étonne de voir des défibrillateurs indiqués tous les 150m. Je double un papi qui remonte avec ses courses dans les ruelles escarpées et la présence répétée des engins de réanimation prend tout son sens… ! Les vieilles villes méditerranéennes sont très majoritairement situées sur des positions dominantes, les rues grimpent donc à flanc de colline et c’est parfois raide.

 

Nuit dans le port, calme plat. Ce matin, je pars panier à l’épaule pour un petit ravitaillement. C’est jour de marché et il y a foule. Des français partout. Ce n’est pas la première fois que je me promène dans le marché de San Remo et il a bien changé. Réputé pour ses contrefaçons en tous genres, on sent désormais que la répression est passée par là… On trouve toujours des vuitons aussi authentiques que des cheveux blonds sur ma tête, mais ils sont beaucoup plus rares qu’auparavant.
Au milieu des étals de sacs, le marché couvert celui des plaisirs du palet. Quel feu d’artifice ! Je jubile et ne sais plus où donner de la tête. Eu égard à la longueur de mon trajet aller entre Brindabella et le marché, j’opte pour une première acquisition qui s’impose : un caddy à roulettes ! Quelle bonne idée ! Xavier et les enfants me rejoignent et nous nous en donnons à cœur joie. Melons, petites prunes locales, concombres italiens, tomates, jambons, fromage, olives, tout est produit localement et de grande qualité, quel bonheur !
Les italiens se montrent prévenants, courtois, gentils, dans toutes les échoppes où les enfants entrent, on leur offre quelque chose : un gressin, une sucette, du fromage…  Dans une charcuterie, je prends un ticket qui me donne ma place dans la file d’attente et le monsieur à côté de moi me tend son ticket (2 places avant la mienne) comme ça, pour le plaisir d’être aimable. Les gens sourient, les femmes sont apprêtées et elles marchent comme des reines. On dit souvent que les italiens sont des français heureux… 

 
Le caddy plein jusqu’à la garde, retour au bateau. Passage par la capitainerie pour lire un bulletin météo en italien ( ?), je comprends vaguement que les conditions anticycloniques restent inchangées. Pas de wifi dans le port, en carafe, réparé lundi paraît-il, mais nous serons partis depuis longtemps. En attendant, je rédige un doc sous Word, que je posterai d’un coup d’un seul quand j’aurai enfin une connexion…
Yesssss !


Traversée San Remo – Diano Marina dans l’après –midi entièrement au moteur, faute de vent, 3 nœuds, dans le dos, soit pétole une fois de plus. Vers 17h, baignade au mouillage (c’est marrant comme expression), thé et panetone (miam !).

1 commentaire:

  1. L'italie me manque après cette description de rêve... et je dois dire que le plongeon du bâteau fait envie aussi, alors que je suis assise à mon bureau !

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