Nous restons une journée complète dans le port de
Santa Margherita di Ligure. Il faut faire le plein de vivres, de carburant,
d’eau et laver le linge. La station est huppée, mais sympathique. Une fois nos
différentes cales pleines, nous partons en fin d’après-midi pour mouiller non
loin, juste histoire ne pas payer une nuit supplémentaire. Bouée dans le port
de Rapallo, nickel chrome.
Nous quittons Rapallo avec du vent, enfin.
Suffisamment pour sortir le spi. Nous allons plus vite que prévu et nous
amerrissons donc plus loin. Mouillage à Levanto pour le déjeuner. Les enfants
sont lassés de naviguer, il va falloir passer à autre chose. Nous repartons
dans l’après midi et pénétrons dans la réserve naturelle des Cinq Terre. La
navigation est très réglementée selon des zones où les activités sont plus ou
moins restreintes. Corps mord devant Vernazza, l’un des petits ports des Cinq
Terre, c’est ravissant.
Nous y somme en fin d’après-midi et pensons mettre les
pieds dans un village que l’on pourrait comparer à un hameau corse retiré avec
un seul petit troquet sur la place principale et quelques papis assis sur un
banc. Que neni ! ça ressemble plutôt au Mont St Michel en été. Autant dire
qu’il y a du monde dans Vernazza, un petit bourg qui n’est joignable que par le
train et la mer. Nous décidons de mouiller une nuit supplémentaire afin de nous
accorder le temps d’une rando jusqu’au village suivant : Corniglia. Il
paraît que les ballades sont magnifiques. Reste à espérer que les marmots vont
suivre.
Nous sommes partis en fin d’après-midi de Vernazza
pour rejoindre le petit village suivant, Corniglia, par le sentier de la côte.
Les enfants ont bien marché, ça grimpait dur mais c’était très agréable et
surtout quelle beauté ! C’était merveilleux, conforme à l’idée que j’en
avais auparavant. Ces petits villages des Cinq Terre sont des joyaux nichés à
flanc de falaise dans des écrins de vignes. C’est à couper le souffle. Maisons
aux couleurs vives, vignes, bougainviliers, basilic, le parfum vient s’ajouter
aux couleurs pour que tous les sens soient comblés. Nous reviendrons, au
printemps ou en automne, en l’absence de la foule estivale pour parcourir le
reste des sentiers du parc, un bijou de cadre bucolique. Arrivés à Corniglia
nous prenons le train pour retourner à Vernazza. Yanis sera effaré de voir
qu’il nous faut 2 minutes pour refaire les 4 km parcourus en 2 heures. Nous
regagnons notre mouillage et partons le lendemain matin sur une mer d’huile.
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