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Spot pour le pique-nique |
Finalement, nous dépassons Savone, sans le savoir,
pour mouiller devant Varaze. Le port étant classé catégorie 6 (les plus chers),
nous préférons nous abstenir. Le cadre est merveilleux, mais c’est d’un banal
désormais… De nombreuses embarcations de pêche entrent et sortent du port. Le
soir venant, un bateau rentre trainant un lourd filet derrière lui et les
enfants sautent de joie en apercevant que le filet est lui-même suivi par
quelques dauphins ! Xavier et Vadim tentent une approche avec le zodiac
mais le bruit du moteur fait plonger les mammifères.
Le lendemain, départ de bonne heure avec une ligne
de traine derrière Brindabella. Nous traversons judicieusement un banc de
mouettes et le résultat ne tarde pas : un maquereau. Yanis exulte !
Il sera servi au déjeuner, seul, faute d’avoir pu intéresser ses congénères à
notre hameçon. La journée est entièrement consacrée à la navigation pour couper
un peu le Golfe de Gênes et rejoindre la Riviera Levante. Nous allons du ponant
vers le levant donc. Objectif : Camogli.
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Camogli |
Que c’est beau. De grandes maisons étroites aux
crépis ocres ou terre de Sienne surplombent un petit port au pied des falaises.
Il n’y a pas un pet de vent, nous mouillons donc devant Camogli dont nous
entreprenons la visite à pied. Encore de superbes peintures en trompe l’œil sur
les façades, c’est très italien. Bien que méritant la visite, Camogli n’est pas
envahie par les touristes et nous comprenons vite pourquoi. Elle souffre de sa
proximité avec Portofino qui s’attire toute la foule des curieux.
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Les peintures en trompe-l'œil, j'adore |
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Brindabella |
Le
« petit port de pêche » est à notre programme du lendemain. Je mets « petit port de
pêche » entre guillemets car on doit pouvoir compter lesdits pêcheurs sur
les doigts de pieds d’un cul de jatte… Certes, c’est ravissant et fidèle à sa
renommée, pour le reste… Les énormes unités qui mouillent au large du port
–dont le fabuleux yacht dessiné par Stark pour Abrahamovitch –nous mettent la
puce à l’oreille. Tu m'étonnes ! Ici, pas de boutiques de souvenirs avec
des coquillages peints et autres gadgets made in indonesia. Non, ici les
boutiques portent les enseignes de Dior, Rolex et autre Vuitton. C’est le St
Trop italien. Nous prenons un verre avec les enfants, addition : 38 euros.
Youpi. Notre mouillage n’est pas de bonne qualité et Brindabella finit par
décrocher. Nous quittons la place pour le port de Santa Margherita di Ligure.
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Portofino, le St Trop italien |
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