San Remo le soir de notre arrivée, promenade dans
les rues animées de la ville commerçante et dans la vieille ville. Xavier
s’étonne de voir des défibrillateurs indiqués tous les 150m. Je double un papi
qui remonte avec ses courses dans les ruelles escarpées et la présence répétée
des engins de réanimation prend tout son sens… ! Les vieilles villes
méditerranéennes sont très majoritairement situées sur des positions
dominantes, les rues grimpent donc à flanc de colline et c’est parfois raide.
Nuit dans le port, calme plat. Ce matin, je pars
panier à l’épaule pour un petit ravitaillement. C’est jour de marché et il y a
foule. Des français partout. Ce n’est pas la première fois que je me promène
dans le marché de San Remo et il a bien changé. Réputé pour ses contrefaçons
en tous genres, on sent désormais que la répression est passée par là… On
trouve toujours des vuitons aussi authentiques que des cheveux blonds sur ma
tête, mais ils sont beaucoup plus rares qu’auparavant.
Au milieu des étals de
sacs, le marché couvert celui des plaisirs du palet. Quel feu d’artifice !
Je jubile et ne sais plus où donner de la tête. Eu égard à la longueur de mon
trajet aller entre Brindabella et le marché, j’opte pour une première
acquisition qui s’impose : un caddy à roulettes ! Quelle bonne
idée ! Xavier et les enfants me rejoignent et nous nous en donnons à cœur
joie. Melons, petites prunes locales, concombres italiens, tomates, jambons,
fromage, olives, tout est produit localement et de grande qualité, quel
bonheur !
Les italiens se montrent prévenants, courtois, gentils, dans
toutes les échoppes où les enfants entrent, on leur offre quelque chose :
un gressin, une sucette, du fromage…
Dans une charcuterie, je prends un ticket qui me donne ma place dans la
file d’attente et le monsieur à côté de moi me tend son ticket (2 places avant
la mienne) comme ça, pour le plaisir d’être aimable. Les gens sourient, les
femmes sont apprêtées et elles marchent comme des reines. On dit souvent que les
italiens sont des français heureux…
Le caddy plein jusqu’à la garde, retour au bateau.
Passage par la capitainerie pour lire un bulletin météo en italien ( ?),
je comprends vaguement que les conditions anticycloniques restent inchangées.
Pas de wifi dans le port, en carafe, réparé lundi paraît-il, mais nous serons
partis depuis longtemps. En attendant, je rédige un doc sous Word, que je
posterai d’un coup d’un seul quand j’aurai enfin une connexion…
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Yesssss ! |
Traversée San Remo – Diano Marina dans l’après
–midi entièrement au moteur, faute de vent, 3 nœuds, dans le dos, soit pétole
une fois de plus. Vers 17h, baignade au mouillage (c’est marrant comme
expression), thé et panetone (miam !).